L’arrivée de la LGV Est européenne a constitué pour la gare de Sarrebruck l’occasion d’une formidable mue.
Totalement détruit durant la guerre, puis reconstruit dans les années 50, l’édifice fait l’objet d’un grand chantier de renouvellement. Financés par le Land de Sarre et la Deutsche Bahn (DB) sous maîtrise d’ouvrage de la DB, les travaux d’un montant de 31 millions d’euros consistent à restaurer la façade, construire deux passages souterrains et des ascenseurs. Engagé en mai 2006, le chantier doit s’achever en décembre prochain, lorsque le cadencement des TGV Paris-Francfort passera de 3 à 5 allers-retours par jour.
Ce lifting s’accompagne d’un chantier de plus longue haleine conduit par la Gesellschaft für Innovation und Unternehmensförderung (GIU). L’opérateur foncier de la ville de Sarrebruck entend créer ex-nihilo une « vitrine de France » sur 10 hectares de friches ferroviaires situées au sud de la gare. Etalé sur 10 ans, le projet, qui mobilise un investissement de 24 millions d’euros, comprend le désenclavement, la sécurisation et l’aménagement du site.
Nous supprimons un à un les goulots d’étranglement qui séparent la gare de la rocade ouest de manière à connecter directement le chemin de fer et l’autoroute.
Jens Düwel, chef de projet
L’Eurogare abritera dès l’an prochain les premières implantations représentatives du savoir-faire high-tech des artisans de la ville. La proximité des voies de fret interdisant la construction d’habitation, l’espace se répartira entre petites manufactures, hôtellerie restaurations et agences liées au thème de la mobilité.
--Télécharger l'article en PDF --