Après trois mois de concertation préalable, la communauté de communes Pays-Haut Val d’Alzette lance le prototypage de la plateforme digitale qui doit faire de cette intercommunalité de 28 000 habitants à la frontière luxembourgeoise la première “smart city” périurbaine de France.
Fonctionnant en open sources et en open data, la plateforme prendra en compte des données luxembourgeoises pour élaborer des solutions globales de développement économique et environnementale.
Julien Vian, directeur général des services de la CCPHVA
Les concertations lancées depuis octobre dernier entre les collectivités, les entreprises et les associations du territoire ont placé parmi leurs priorités la gestion des déchets et un système d’information des citoyens. A terme, la plateforme englobera la production d’énergie renouvelable, la Silver Economie, la rénovation de l’habitat ancien ou encore les filières courtes sur le territoire de l’opération d’intérêt national Alzette-Belval.
Trois partenaires – la CCPHVA, le fonds Ville de Demain et le département de la Moselle – ont mobilisé 1 M€ sur 28 mois pour amorcer la smart city, qui doit se déployer durant vingt ans. Retenu sur appel d’offres, le groupement constitué de Capgemini, Bouygues et Suez réalisera la plateforme qui s’accompagnera d’un espace de coworking et de fablab physique. Les solutions et applications mises au point seront accessibles aux autres collectivités du Grand Est ou au-delà.
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