A l’issue d’un scrutin interne, 82 % des 978 salariés de l’usine de freins TRW de Bouzonville (Moselle) ont accepté un retour progressif de 35 à 39 heures payées 38 heures et demi, moyennant un maintien des effectifs.
Signé par trois des cinq syndicats de l’entreprise, l’accord de principe garantit l’augmentation de la production, qui passera de 7,5 millions de freins aujourd’hui à 8,5 millions d’unités jusqu’en 2010, et s’accompagne d’un investissement de 12 millions d’euros. Il prévoit également une augmentation salariale de 2,5 % à compter d’octobre prochain. La direction se félicite de « l’effort des salariés, qui garantit la pérennité du site ».
La seconde option consistait à maintenir les 35 heures moyennant 300 suppressions de poste, la baisse de la production à 6 millions de freins en 2007 et l’absence d’augmentation.
Les salariés ont été soumis à un chantage qui ne les prémunit même pas contre une délocalisation.
Ralph Blindauer, avocat du comité d'entreprise dans le cadre d'une procédure pour délit d'entrave
La CGT redoute la concurrence de l’usine tchèque du groupe.
--Télécharger l'article en PDF --