Le groupe implanté à Forbach vient d’acquérir une neuvième agence helvétique dans le canton de Berne.
Basé à Forbach, en lisière de la Sarre, le groupe de travail temporaire DLSI n’a guère percé sur le marché immédiatement frontalier, mais se développe avec constance en Suisse allemande. L’entreprise familiale a finalisé en février l’acquisition de Bova Service, société d’intérim basée dans le canton de Berne et spécialisée depuis quarante ans dans les métiers de la construction. La petite structure, qui réalisait en 2016 un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros, constitue désormais la neuvième agence de Pemsa, la filiale Suisse de DLSI.
Nous avons utilisé les fonds issus de notre entrée en Bourse fin 2006 pour acquérir Pemsa, que nous comptons hisser parmi les 10 premières sociétés d’intérim du pays.
Raymond Doudot, fondateur de DLSI en 1992
L’entreprise réalise aujourd’hui près du quart de son activité en Suisse, soit 48 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 190 millions d’euros en 2016. La Suisse offre de nombreuses possibilités et génère des marges de 15 à 20 %, ce qui n’est le cas ni en France, ni dans les pays voisins.
Professionnels de la santé
Egalement implanté au Luxembourg, où deux agences totalisent 12 millions d’euros de chiffre d’affaires, et en Allemagne, où de nouvelles dispositions législatives freinent l’activité d’intérim, DLSI poursuit en France une stratégie axée sur la croissance externe et la diversification. Le groupe compte 70 agences réparties dans un Grand Est élargi de Dunkerque à Marseille. Sa filiale Tercio, spécialisée dans le domaine tertiaire, regroupe quatre agences à Paris, Nice et Lyon, où elle détient deux entités, tandis qu’ Assiteo recrute des professionnels de la santé sur la France entière. Le groupe emploie 230 salariés et gère chaque jour 5.500 contrats d’intérim, tout en développant une activité de placement. Depuis son introduction en Bourse voilà dix ans, DLSI a distribué des dividendes à ses actionnaires sans discontinuer. La concrétisation de nouvelle acquisition helvétique – assortie de l’annonce de projets de croissance externe imminents en France et en Suisse – a permis à l’action de dépasser pour la première fois le seuil des 20 euros.
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