Extrait du dossier consacré au transfert, le 1er janvier 2006, de 20 000 kilomètres de routes nationales aux conseils généraux.
Moselle : Coup de frein, après examen
Le conseil général, qui revendiquait, voici trois ans, une compétence étendue à l’ensemble des routes nationales sur son territoire, soit 440 kilomètres, a freiné ses ardeurs. L’Etat gardant la compétence en matière de liaisons internationales, la Moselle décline le transfert d’une dizaine de kilomètres de routes frontalières. Le département souhaite aussi se désengager de la gestion de 45 kilomètres de routes communales. Réalisé en été dernier, un examen des routes nationales explique, en partie, ces réserves.
Le réseau national est globalement moins bien entretenu que le nôtre. Sans être catastrophique, son état nécessite des remises à niveau urgentes et coûteuses. Par ailleurs, l’entretien de ces quelque 400 kilomètres nous coûtera cher. Or tous les projets inscrits au contrat de plan Etat-région ne sont pas arrivés à leur terme et nous n’avons pas achevé notre propre programme départemental, le Réseau vert.
Edoire Siguth, directeur général adjoint des services en charge des routes, des transports et des constructions
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