Fin 2007, Total Petrochemicals France a signé avec la préfecture de Lorraine une convention de revitalisation et de développement économique de l’Est mosellan pour compenser la suppression progressive de 243 postes sans licenciement sur la plate-forme pétrochimique de Carling. Conclue en dehors de toute obligation légale, la convention vise à créer 300 emplois directs d’ici à trois ans et 250 emplois à moyen terme, en développant de nouvelles activités industrielles à haute valeur ajoutée à proximité de la plate-forme et en aidant les entreprises locales créatrices d’emploi.
Le chimiste s’engage, par ailleurs, à contribuer à la création de l’Institut supérieur européen de l’entreprise et de ses techniques (Iseetech), qui s’implantera à Saint-Avold l’an prochain. Les syndicats jugent le montant de cette convention – 8 millions d’euros – bien modique par rapport aux 70 millions d’euros que mobilise le seul démantèlement du vapocraqueur II de Carling. Ils craignent, en outre, un désengagement du chimiste, qui déstabiliserait quelque 5 000 emplois directs et indirects dans l’Est mosellan.
Chef de file du projet Iseetech, le conseil général se réjouit, en revanche, de cette opportunité d’ancrer des activités chimiques de pointe. Il a, ainsi, lancé les appels d’offres d’un scanner de nouvelle génération, d’un coût de 2 millions d’euros, qui servira de support aux actions de formation, de recherche et de prestations pour le compte de PME de la chimie et de la plasturgie.
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