Le groupe pétrolier, qui affirme sa volonté de ne pas laisser de « terres brûlées » derrière lui, dispose de TDR, une filiale dédiée au soutien à l’emploi local.
Alors même que ces restructurations sont réalisées sans licenciements secs – Total n’a, de ce fait, pas d’obligation légale de revitalisation –, TDR a signé à ce jour deux conventions avec l’Etat : en décembre 2005 à Saint-Auban (04), pour le compte d’Arkema, et en mars 2007 à Carling (57), pour le compte de Total Petrochemicals. (…)
Alors que la convention signée à Carling arrive à échéance cette année, le directeur de TDR se réjouit du premier bilan : grâce aux prêts accordés (2,11 millions d’euros), 443 emplois sont aujourd’hui créés ou en passe de l’être sur le bassin d’emploi de Saint-Avold, soit 143 de plus que les objectifs fixés par la convention. Le futur Composite Park qui a reçu 1,3 million d’euros de dotation de Total et dont l’inauguration est prévue pour septembre pourrait, en outre, aboutir à la création de 250 emplois.
S’il reconnaît l’importance des moyens mis en œuvre par TDR, Khalid Benhammou, le DCS CFE-CGC du site de Carling jusqu’en mars dernier, déplore l’opacité de la procédure :
La convention a été signée en catimini avec le préfet. Nous avons toujours dû nous battre pour obtenir des informations. Comme il n’existe pas non plus de commission de suivi, il est difficile de faire une lecture critique des actions menées.
Khalid Benhammou
--Télécharger l'article en PDF --