Titanium Innovations vend 2.000 exemplaires par an de sa Bubble Clean, boitier qui élimine l’oxyde d’azote dans les voitures.

Docteur en chimie, Antoine Piscopo peaufine depuis dix ans une technique de purification de l’air intérieur basée sur un semi-conducteur dont la formule est tenue secrète. Appliqué sur une grille métallique, cet alliage détruit, par oxydations successives, bactéries, virus et autres composés chimiques allergisants, sans filtres ni résidus.

Ces produits ne demandent ni entretien ni consommables particuliers, et s’utilisent de manière très simple. Les personnes atteintes de pathologies respiratoires ressentent très rapidement un soulagement.

Antoine Piscopo, fondateur de Titanium Innovations

Lancé en 2013, Bubble Clean se présente sous la forme d’une mallette de la taille d’une box Internet et est vendu 200 euros. Facilement transportable, il peut se brancher dans une pièce, à l’hôtel ou dans une chambre d’hôpital. A cette première innovation, qui s’écoule désormais à 2.000 exemplaires par an, s’est ajoutée, fin 2016, la Bubble Car, parallélépipède de 10 centimètres de côté qui se branche à l’allume-cigare et filtre, en une heure, tout l’air de l’habitacle, détruisant la totalité de l’oxyde d’azote.

Antoine Piscopo s’appuie sur un distributeur qui commercialise ses purificateurs en France et, depuis début 2017, en Allemagne, en Suisse et au Luxembourg. Le procédé a été validé par l’Inra de Tours pour l’aspect bactériologique et par l’université de Pau pour la partie chimique. Titanium a investi 100.000 euros, cofinancés pour moitié par Total Développement Régional, la BPI et Sémaphores, héritier de l’ex-fonds d’industrialisation du bassin houiller. Pour diffuser sa technologie à grande échelle, il a besoin de 150.000 euros.

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