Les Portes de l’Orne s’ouvrent sur l’ère post-sidérurgique
Moselle - Projets urbains - Reconversion des friches
En se retirant peu à peu de la vallée de l’Orne, la sidérurgie mosellane a laissé vacante la plus grande friche industrielle de France. Entre les monumentaux vestiges d’une histoire tourmentée et des centaines d’hectares de terres plus ou moins abîmées, deux intercommunalités tracent les contours d’une nouvelle économie où filière courtes et agriculture urbaine tiendraient une large place.
Présentée comme une année charnière pour les Portes de l’Orne, 2017 aura tenu ses promesses. Le haut portail qui protège 83 hectares de friche sidérurgique mosellane s’ouvre de plus en plus fréquemment pour céder le passage aux urbanistes, paysagistes, experts géotechniques, mais aussi aux hôtes potentiels des bâtiments en voie de requalification.