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Succès exceptionnel pour les soldes avancés

Autoroute A31 saturée entre Metz et Thionville, parkings bondés, grands magasins pris d’assaut… Avancés au vendredi 2 janvier en Moselle, en Meurthe-et-Moselle et dans la Meuse, les premiers soldes anticipés français, avec des baisses de prix de 20 % à 80 % d’emblée, ont connu un succès exceptionnel.

Alain-SteinhoffDe mémoire de soldeur, nous n’avions jamais vu une affluence comparable à celle de vendredi dernier. La journée de samedi a également été excellente, preuve que notre demande d’aligner l’ouverture des soldes sur nos voisins belges et luxembourgeois était justifiée.

Alain Steinhoff, président de la Fédération des commerçants de Metz.

De fait, au Luxembourg et en Belgique, les soldes commençaient respectivement les 2 et 3 janvier.

Jean-Pierre LehmannQu’il s’agisse des grandes surfaces, des indépendants, des franchisés ou des grands magasins, les commerçants nancéiens ont battu des records historiques durant les deux premiers jours de soldes, qui ont attiré des acheteurs venus des Vosges et d’Alsace.

Jean-Pierre Lehmann, président de l'association des Vitrines de Nancy

Satisfaction identique au centre commercial Géric de Thionville (Moselle), par exemple.


législation favorable

Même le cafouillage portant sur l’ouverture des deux premiers dimanches de soldes, annoncée à grand renfort de publicité avant d’être annulée in extremis le 31 décembre suite au référé déposé par la CFDT, n’a pas affecté le moral des commerçants de Moselle. Les commerces luxembourgeois, pourtant ouverts dimanche dernier, n’ont pas fait l’habituel plein de clients français.

Maud KorsecPour une fois, la législation a joué en notre faveur en offrant à nos consommateurs deux jours de consommation supplémentaires.

Maud Korsec, directrice de la galerie commerciale de Géric, immédiatement frontalière du Luxembourg

Nous nous sommes calés sur la date d’ouverture accordée à la Moselle, mais nous nous serions volontiers contentés d’une ouverture le 7 janvier. À quand les soldes avant Noël, comme à Londres ou à New York ?

Jean-Pierre Lehmann de Nancy

À noter que, à Nancy, de nombreux commerçants avaient enregistré un essoufflement des ventes fin décembre dans l’attente des soldes du 2 janvier.


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Pascale Braun

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