Leader français de ce segment marché, St Hubert a créé Le Petit Pot, qui contient un mélange de beurre et de margarine destiné aux consommateurs soucieux de réduire les produits d’origine animale dans leur alimentation. L’autre innovation porte sur le contenant, qui intègre 70 % de carton. C’est une première pour le conditionnement de la margarine, jusqu’à présent entièrement réalisé dans des barquettes en polypropylène.
Depuis début septembre, de nouveaux produits doublement hybrides ont fait leur apparition sur les linéaires au rayon de la margarine. Leader français sur ce marché, dont il revendique 40 % des parts, St Hubert a créé Le Petit Pot, qui contient un mélange de beurre et de margarine destiné aux consommateurs soucieux de réduire les produits d’origine animale dans leur alimentation. L’autre innovation porte sur le contenant, qui intègre 70 % de carton, une première pour le conditionnement de la margarine, jusqu’à présent entièrement réalisé dans des barquettes en polypropylène.
Nous recherchons une adéquation entre équilibre nutritionnel et responsabilité sociale et environnementale.
Charles de Kervenoaël, PDGde Saint-Hubert
Depuis mars dernier, il dirige l’usine historique de St Hubert à Ludres, en Meurthe-et-Moselle, qu’il a intégrée à la mi-2019 au terme d’une longue carrière chez Danone.
Ce nouveau conditionnement emballe, pour l’heure, 3 produits de la gamme bio et pourrait se décliner à terme sur l’ensemble de la marque. Les recherches conduites par le département R&D de l’entreprise ont duré dix-huit mois et mobilisé « moins de 1 million d’euros » pour garantir la parfaite imperméabilité de l’emballage, vérifier sa bonne tenue dans les palettes et adapter une ligne de production au packaging qui n’est plus ovale. La non-migration de la matière grasse reste garantie par un film en polypropylène, mais le nouvel emballage, qui présente un coût de revient légèrement supérieur, permet d’économiser chaque année 22 tonnes de plastique.
Objectif « zéro carbone… »
Cette innovation s’inscrit dans la continuité d’un effort environnemental déjà récompensé en 2012 pour une autre invention, qui portait sur un nouveau couvercle diminuant de 120 tonnes par an la consommation de plastique. Reprise en 2018 par deux groupes chinois : l’investisseur Fosun et le spécialiste des produits laitiers Sanyuan, l’usine lorraine de St Hubert a continué à réduire sa consommation d’énergie – de 60 % en dix ans – et compte atteindre cette année l’objectif « zéro carbone à l’usine de Ludres » grâce à un système de compensation. L’effort environnemental passe aussi par une filiale colza, française à 80 % et une filière karité « responsable » au Burkina Faso.
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