Ne lui parlez plus de l’« affaire »!
Auteur de trois livres et de deux films sur les comptes occultes de la banque luxembourgeoise Clearstream, Denis Robert doit à cette affaire d’État deux mises en examen, vingt-sept procédures et la perspective de procès qui dureront jusqu’en 2013 dans le meilleur des cas.
Bizarrement, Clearstream a fait de moi une sorte d’icône du journalisme, alors même que je n’ai plus ma carte de presse depuis onze ans.
Denis Robert, ancien correspondant de Libération dans l'est de la France
L’auteur de la Boîte noire, le Corbeau et Clearstream, l’enquête, admet quelques erreurs de détail, mais revendique une information fiable et de bonne foi qui a aidé les juges à instruire leur dossier. Mais la vie est ailleurs. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Denis Robert, né voici 49 ans à Homécourt (Meurthe et Moselle), prépare un long métrage sur l’écologie et met la dernière main à une biographie du photographe René Taesch. Il travaille à l’adaptation de son roman Une ville (Metz) pour Canal Plus, alimente la biographie intitulée l’Emmerdeur que lui consacre la romancière britannique Elisabeth Butterfly. Il est aussi monté sur les planches avec sa pièce Thierry Bae a disparu. Bref, une activité débordante qui ne l’empêche pas d’affirmer qu’il est devenu « un peu sauvage et vaguement agoraphobe ».
--Télécharger l'article en PDF --