ArcelorMittal a déjà identifié nombre de thématiques sur lesquelles les start-up seront invitées à plancher dans le futur Digital Lab.
Vingt ans après la reprise par Mittal de l’aciérie de Gandrange, qui constitua le point d’entrée du sidérurgiste indien en France, trois virages stratégiques traduisent le repositionnement d’ArcelorMittal dans l’Hexagone. En mai dernier, l’ex-division Atlantique Méditerranée Lorraine (Amal) qui regroupait sept sites français et une unité luxembourgeoise spécialisés dans l’acier plat, s’est muée en ArcelorMittal France, dans un périmètre strictement hexagonal. Cette entité verra aussi naître courant octobre la division de transformation digitale, dont les ingénieurs ont déjà fait leurs preuves lors de la conception de la nouvelle ligne Galsa 2 à Florange. Enfin, le sidérurgiste a annoncé cet été la création d’un « digital lab », un espace partagé entre le sidérurgiste et les start-up, qui doit s’installer dans la vallée de la Fensch, à quelques encablures de l’usine mosellane, d’ici à fin 2020.
Transformation digitale
Nous comptons attirer les start-up les plus compétentes du Grand Est et de France pour les faire travailler en réseau avec le site industriel, le centre de recherche ArcelorMittal Reseach de Maizières-lès-Metz, les grandes écoles régionales et l’université de Lorraine.
Antoine Solimine, chargé des relations institutionnelles en région Grand Est d'ArcelorMittal France
La division de transformation digitale a d’ores et déjà identifié nombre de thématiques sur lesquelles les start-up seront invitées à plancher. De la maintenance des installations à la qualité de l’acier en passant par la réduction des consommations d’énergie , la logistique ou la sécurité des accès, la sidérurgie ouvre d’immenses perspectives au « Big Data » et à l’IA.
Plan IA régional
Le digital lab fera également office de centre de formation pour les salariés de Florange, qui seront tous concernés à des titres divers par la numérisation, et de relais à ArcelorMittal Research. Fortement impliqué dans la transformation digitale, le centre, qui emploie 650 chercheurs à 20 kilomètres de Florange, prévoit d’ores et déjà des échanges entre ses doctorants et le digital lab. Le projet réjouit également le conseil régional du Grand Est, qui a lancé cet été un plan Intelligence artificielle doté de 350 millions d’euros sur 5 ans. En visite à Florange en juillet dernier, son président Jean Rottner a salué un modèle d’adaptation de l’industrie traditionnelle à celle du futur.
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