En 1978, la famille de Wendel s’est recentrée sur la gestion de ses activités non sidérurgiques. Forte de 25 sociétés employant 30.000 personnes, la Compagnie générale d’industrie et de participation (CGIP) représentait à l’époque un actif de 1,1 milliard de francs dans des domaines aussi variés que les ciments, le pétrole, la téléphonie, les boîtes de conserve et autres aciers spéciaux, sans compter de multiples sociétés au Luxembourg.
Devenu administrateur et directeur général du holding, Ernest-Antoine Seillière investit dans l’informatique (Capgemini), l’industrie automobile (Valeo), la pharmacie (Mérieux), la construction (Bureau Veritas), les grenailles abrasives (Wheelbrator Alevard) ou encore, dans le groupe néerlandais Oranje Nassau. Dirigée depuis 2002 par Jean-Bernard Lafonta, la société s’est métamorphosée en société d’investissement cédant certains actifs (Capgemini, Valeo.), acquérant ou se renforçant dans d’autres (Editis, Legrand, Bureau Veritas.). Réunis au sein de la Société lorraine de participation sidérurgique, non cotée en Bourse, les quelque 800 descendants de François de Wendel – où sont représentées les familles Panafieu, Montalembert, Rohan ou encore Hautecloque – détiennent un peu moins de 30 % de la société d’investissement Wendel (ex-CGIP, valorisée aujourd’hui à environ 7 milliards d’euros).
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