Au printemps 2013, la décision du Land de Sarre, annonçant son intention de se retirer de l’étude de faisabilité d’un tram-train qui relierait sa capitale Sarrebruck à Forbach (Moselle) avait douché les espoirs des membres de l’Eurodistrict Saarmoselle. Un an plus tard, l’opiniâtreté est à nouveau de rigueur : l’Etat et le conseil général de la Moselle ont lancé les études d’une desserte transfrontalière plus modeste s’appuyant sur la modernisation des voies existantes.
Les élections municipales en France et en Sarre ont différé l’attribution de cette étude, mais la nouvelle assemblée installée mi-juin poursuivra ses travaux sur le tram-train, dont la perspective n’est pas abandonnée.
Marie Kiffer, chargée de mission Transports de l’Eurodistrict
Initialement fixé à 110 000 euros, le montant de l’étude pourrait être revu à la hausse grâce aux fonds européens Sintropher dédiés à la coopération territoriale transfrontalière dans le nord-ouest européen.
Le tram-train constitue un enjeu plus important qu’auparavant, compte tenu de l’évolution du chômage dans l’est mosellan et du besoin de main d’œuvre en Sarre. Cette desserte contribuera également à la structuration urbaine d’un Eurodistrict de 600 000 habitants relativement étendu.
Gilbert Schuh, qui a assuré durant deux ans la présidence de SaarMoselle, passée ce 15 juin à Peter Gillo, président du Regionalverband de Sarrebruck
Parmi les succès de son mandat figure la création d’une ligne de bus reliant Saint-Avold à Sarrebruck. Deux ans après sa mise en service, la desserte accueille 80 000 voyageurs par an en dépit de son faible cadencement.
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