Le durcissement de la législation sur les biocides conforte cette entreprise vosgienne qui travaille sur la chimie verte.
Fabricant de détergents implanté à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), Salveco se réjouit du durcissement de la législation sur la vente de biocides.
Nous nous focalisons depuis notre création sur des produits nettoyants sans danger pour la santé humaine. Nous nous apprêtons à récolter les fruits de vingt ans de recherche-développement entièrement axée sur la chimie végétale.
Stephan Auberger, PDG de Salveco
Pionnière des détergents labellisés , l’entreprise a obtenu en 2014 la première autorisation de mise sur le marché simplifiée (AMMS) pour un biocide et détient la labellisation Ecocert pour l’ensemble de ses gammes. Elle a mis au point des produits à base d’acide lactique pour remplacer le gel hydroalcoolique, utilise des tensioactifs à base de betterave sucrière ou encore des cires naturelles protégeant les métaux. Des gels douche aux nettoyants pour tapis en passant par les produits anti-mousse et les décapants, l’entreprise aligne quelque 300 références.
Les professionnels ont été les premiers à s’intéresser à ces alternatives aux détergents dérivés du pétrole. Les avions d’Air France, les litières du zoo d’Amnéville, de nombreuses crèches et établissements de santé ou encore les pis de vaches bio sont ainsi nettoyés par des produits Salveco. L’entreprise a même développé une lessive végétale 100 % biodégradable à la marque de Garnier-Thiebaut, son voisin vosgien spécialisé dans le linge de maison haut de gamme.
La clientèle suit
Salveco vise à présent le grand public en fournissant la marque You, riche de cinq produits d’entretien et de quatre liquides vaisselle. Déjà référencés dans certaines grandes surfaces dont Auchan et Cora. Egalement produites par Salveco, Safe et Hygios figurent dans les rayonnages de l’ensemble des chaînes bio.
Les produits sains ne sont plus réservés aux bobos, ils se démocratisent et touchent aujourd’hui une population plus large et tout à fait avertie.
Stephan Auberger
L’entreprise, qui admet avoir connu des périodes difficiles, a terminé 2018 sur 5 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 36 salariés et affirme avoir renoué cette année avec l’équilibre. Elle mise à la fois sur l’engouement du grand public et le développement de l’export et les ressources de la chimie végétale pour concurrencer les détergents classiques.
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