La plus ancienne miroiterie de Lorraine déménage et double sa superficie.
À l’étroit sur son site de Seichamps (Meurthe-et-Moselle) en dépit d’extensions successives, la miroiterie Righetti s’est redéployée fin mai dans des locaux de 3.000 m2 sur le Dynapôle de Ludres, dans la banlieue de Nancy. L’investissement de 2,5 millions d’euros permet à la PME de 15 salariés de doubler sa superficie, d’augmenter sa capacité de production et d’envisager l’achat de nouvelles machines qui lui permettront de fournir les vitrages de grandes dimensions pour les façades des bâtiments.
Le nouveau site constitue le premier bâtiment industriel passif de Lorraine : sa consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire entièrement compensée par les apports d’énergie renouvelable, comme le solaire. Il comporte un showroom de 200 m2 où professionnels et particuliers découvrent des parois de douches ou de bureaux intégrant des motifs décoratifs en tissu ou en métal, des garde-corps en verre feuilleté ou encore des marches d’escaliers et dalles de sols incorporant des Leds.
Vitrages isolants
De l’éclairage au revêtement, le marché de la décoration est en pleine ébullition. Nous nous devons de coller au marché en soumettant constamment des innovations à la curiosité des architectes.
Thierry Utard, directeur général de l'entreprise familiale
Réalisant les trois quarts de son chiffre d’affaires – 2,5 millions d’euros l’an dernier – avec les professionnels, la miroiterie trouve sa clientèle auprès des architectes, serruriers, métalliers et menuisiers du Grand Est, de Belgique, d’Allemagne, du Luxembourg et de Suisse.
Fondé à Nancy en 1835, Righetti n’a jamais travaillé que le verre, mais en maîtrise les aspects les plus techniques, tels les vitrages opacifiés, isolants ou intégrant des cristaux liquides, qu’il présentera cet automne au salon Batimat.
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