Fermeture du site
L’aciérie d’ArcelorMittal de Gandrange ferme ce 31 mars. Seuls 46 des 263 aciéristes ont trouvé une affectation définitive, 43 restant sans solution.
Alors que l’aciérie d’ArcelorMittal à Gandrange ferme, ce 31 mars, la direction intensifie ses efforts de reclassement et le fait savoir. Pour la première fois, elle a présenté, mi-mars, un bilan officiel : près de 80 % des 575 personnes concernées par les suppressions de poste (dont 263 de l’aciérie) sont en passe de trouver une solution. Trois cents offres d’emploi ont été proposées en interne : une centaine au sein même du site de Gandrange ; l’usine de Florange doit, elle, accueillir 123 personnes, tandis que les usines luxembourgeoises proposeraient 69 postes.
Par ailleurs, les mesures d’âge permettront 128 départs anticipés, tandis que 17 salariés ont réalisé des projets externes et que 9 autres projets sont en cours de validation. Pour l’heure, 121 personnes sont à reclasser, dont 43 aciéristes «sans solution» qui resteront à Gandrange en attente d’une nouvelle affectation.
Contestation
Nous n’avons pas la même lecture de ce bilan : à ce jour, seules 61 mutations ont été actées, dont 46 à l’aciérie, sur un effectif de 263 personnes. Les engagements du PSE, présentés en mai 2008, ne sont plus d’actualité, le nombre de places à pourvoir ayant fondu.
Jacky Mascelli, délégué CGT d'ArcelorMittal Gandrange
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