« Nous fondons notre image sur l’éthique et le professionnalisme »
Quels sont les domaines d’intervention du CICF, dont vous présidez depuis juin dernier la délégation Est ?
Représentative des petites entreprises du conseil et de l’ingénierie, notre chambre regroupe 11 syndicats professionnels dont plus de la moitié émane du bâtiment. Nous comptons parmi nos membres des spécialistes de la coordination en OPC, en ingénierie de l’acoustique, en infrastructures et environnement, en aménagement du territoire et en construction. Le CICF a toute légitimité pour représenter les petites structures dont les problématiques n’ont guère de points communs avec celles des grands bureaux d’études.
Quelles sont les ambitions régionales de votre organisation ?
Le CICF ne compte aujourd’hui qu’une quarantaine de membres en Alsace et en Lorraine. Ce chiffre faible tient aux origines du CICF, fondée en 1912 par des ingénieurs des Ponts dans une optique très élitiste. A l’heure ou le gouvernement entend limiter la représentativité syndicale, nous devons développer notre notoriété pour ancrer notre image fondée sur l’éthique et le professionnalisme. Nous avons vocation à constituer une force de proposition en matière de construction, d’aménagement et de développement durable.
Quels services proposez-vous à vos adhérents en région ?
Le CIFC mène actuellement un tour de France en une centaine d’étapes – dont une dizaine en Alsace-Lorraine – pour aider ses adhérents à analyser les offres de maîtrise d’ouvrage en matière de prestations intellectuelles. La délégation régionale compte également faire jouer des synergies en interne entre compétences similaires ou complémentaires. Nous comptons également développer des réseaux avec des partenaires extérieurs. Nous nous rapprocherons notamment des universités et des centres de formations et développerons des alliances avec nos confrères d’Allemagne, du Luxembourg et de Belgique.
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