La préfecture de Lorraine a présenté mi-juillet les résultats d’une étude visant à évaluer la compatibilité des paysages mosellans avec l’implantation d’éoliennes.
Réalisée par le cabinet de paysagistes parisiens Amure et le spécialiste allemand de l’éolien Régionplan, basé à Aurich, le document de 166 pages détermine onze unités paysagères distinctes, des Vosges gréseuses aux zones urbaines et industrielles. En croisant les données relatives aux vents et les spécificités des sites – paysages remarquables, proximité de monuments historiques, axe de découverte des villages… -, le document détermine quatre zones de convergence.
Cette étude n’a pas force de loi, mais constitue un outil d’aide à la décision pour les collectivités locales et un guide de préconisation pour les investisseurs potentiels.
Bernard Hagelsteen, préfet de la Lorraine et de la Moselle
Le Pays-Haut, la côte de Moselle et le plateau lorrain paraissent à priori les plus aptes à accueillir des éoliennes – qui atteignent couramment 100 mètres au rotor, compte tenu de l’altitude des vents en Lorraine. En revanche, une vingtaine de sites emblématiques – tels le rocher de Dabo, la citadelle de Bitche ou le château de Manderen – sont a priori inaptes à toute implantation. L’étude de 40 000 euros sera présentée en septembre aux élus et aux représentants des deux parcs naturels régionaux. Des études analogues doivent inventorier à court terme les trois autres départements lorrains.
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