La nouvelle entité du groupe britannique CGI International confirme sa percée sur les marchés français et européens.
Repreneur fin 2012 de l’usine de verres spéciaux de l’allemand Interpane à Seingbouse, près de Forbach, le verrier britannique CGI International engrange les premiers résultats d’une stratégie ambitieuse. L’entreprise a investi deux millions d’euros dans son site mosellan pour anticiper le durcissement des normes européennes en matière de protection incendie. Etayée par un département recherche/développement de 6 personnes et validée par les tests effectués dans le four à essais de Seingbouse, cette progression technologique permet à Pyroguard de se positionner sur de nouveaux marchés prestigieux.
Nous appliquons déjà les normes de résistance au feu qui doivent entrer en vigueur dans l’Union européenne en 2016. Cette avance nous permettra de nous développer à l’export et de nous positionner sur le marché allemand tout proche de notre usine de Seingbouse.
Lionel George, directeur industriel de Pyroguard
Sur le marché français, qui représente 45 % des ventes de l’entreprise, Pyroguard participe entre autres à la réfection du Carreau du Temple et du Parc des Princes à Paris, à l’extension de la Cité des Sciences et de l’industrie à La Villette et à la reconfiguration du parc des Ateliers à Arles. En Hollande, le verrier fournit à un établissement pénitentiaire des vitrages antieffraction et pare-feu permettant de remplacer les barreaux et compte bien développer cette innovation sur un marché jugé porteur. CGI, qui détient une unité de production de verre standard à Haydock, près de Liverpool, a également convaincu des architectes londoniens de la performance des produits de sa filiale française, qui exporte désormais une partie de ses verres spéciaux en Grande-Bretagne.
En deux ans, l’usine mosellane de 46 salariés a porté sa capacité de production de 40 000 à 55 000 m2 et renouvelé sa gamme, composée de 43 familles de produits en combinant leurs spécificités. Outre leur capacité de résistance au feu, qui varie de 30 à 80 minutes, les vitrages peuvent intégrer des options antieffraction ou pare-balles ou comporter des dispositifs d’isolation phonique ou thermique. La largeur de sa gamme permet à l’entreprise de répondre désidératas les plus pointus des architectes, métalliers, menuisiers et bureaux d’études.
Pyroguard a pâti l’an dernier du recul du marché français, qu’il a partiellement compensé par un renforcement de l’export. Cette tendance se confirme cette année et laisse espérer à l’entreprise une progression de 20 % de son chiffre d’affaires qui se situait l’an dernier à 22 millions d’euros.
L’état-major de Pyroguard
David Joliffe, président.
Lionel George, directeur industriel.
Matt Buxton, Directeur administratif et financier.
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