Cinq étudiants-entrepreneurs des universités de Lorraine et de Strasbourg ont porté à maturation un ingénieux projet de « pousse-légume ». Cette mini-serre, qui s’intègre dans la cuisine avec les autres appareils électroménagers, coûte 600 euros pour le modèle de base.
Pousse-Légume : rarement une start-up aura aussi bien porté le surnom de jeune pousse. Répartis entre Nancy et Strasbourg, cinq jeunes diplômés : Antony Thirion, Ian McLaughlin, Martin Thiriau, Aurélien Stocky et Anne-Sophie Tousch ont mis à profit leur statut d’étudiant-entrepreneur pour porter à maturation un ingénieux projet de « pousse-légume ». Ils ont validé le procédé qui assure la croissance, dans un appareil au volume équivalent à celui d’un lave-vaisselle, de plusieurs plateaux de culture à germination rapide. Ils recherchent à présent des partenaires pour accompagner la préindustrialisation, dont le montant est estimé à 250.000 euros.
Nous sommes en contact avec des cuisinistes et des restaurateurs, intéressés à la fois par l’aspect esthétique du pousse-légume et par la possibilité de cultiver des produits sains et variés même sans espace.
Antony Thirion, fondateur de la start-up début 2017
600 euros le modèle de base
Etudiant en sixième année de pharmacie et engagé dans un master 2 de valorisation des ressources végétales, il a conçu une mini-serre reprenant les principes de la culture hors-sol, mais fonctionnant sans engrais ni pesticides. Les graines sont entourées d’un substrat en fibre de coco imprégné d’oligo-éléments extraits de minerai vosgien. Un logiciel paramètre, pour chaque culture, l’intensité et la couleur de la lumière apportée par des LED horticoles, le taux d’humidité, la ventilation et l’acidité de l’eau.
On peut escompter une récolte de 500 à 800 grammes tous les quinze jours. Le persil, le thym ou la coriandre poussent en trois à cinq semaines. Les radis livrent des feuilles reproduisant exactement le goût de la racine en deux semaines. Les mini-légumes, telles les carottes de Paris de 2 centimètres de diamètre, parviennent à maturation en un mois et demi. Il faut compter 600 euros pour le modèle de base.
Le projet
Date de création : 2017
Partenaires : Universités de Strasbourg et de Lorraine, Eurométropole et Le PeeL
Coût du prototype : 100.000 euros
Secteur : alimentaire
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