Archives par categorie: Ressources humaines
Un dispositif d’aide respiratoire trois-en-un en 3D
Metz - Numérique | Presse - Santé - Université lorraine
Désireuses d'apporter des solutions accessibles à tous pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, les universités de Lorraine et de Tunisie ont conçu en 3D un dispositif combinant masque de protection, masque respiratoire et respirateur à ventilation non invasive. Proposé en open source dès le 4 mai, cet équipement ingénieux est réalisable à bas coût dans le monde entier.
La pandémie de Covid-19 stimule une collaboration atypique entre les universités de Lorraine et de Tunisie, la PME mosellane Tech-3D France et Dassault Systèmes : en moins de six semaines, les quatre partenaires ont mis au point un système de protection et d'assistance respiratoire imprimable en 3D simple, reproductible et réalisable dans le monde entier.
Evelyne Isinger, conseillère régionale du Grand Est déléguée au transport transfrontalier« Il a fallu forcer l’assouplissement aux frontières »
Transfrontalier - Bade - Wurtemberg - Rhénanie - Palatinat - Logistique - Ressources humaines
Conseillère régionale du Grand Est déléguée au transport transfrontalier, Evelyne Isinger a obtenu avec quelques collègues élus locaux l’ouverture d’un point de passage supplémentaire à la frontière franco-allemande en Alsace du Nord. Non sans mal, souligne-t-elle, en demandant un retour rapide à la normale.
Quelle est la situation concernant le franchissement de la frontière sur le Rhin dans le nord de l’Alsace ?
Les trois points de passage qui ont été préservés à Wissembourg, Lauterbourg le long de l’A 35 et Roppenheim, pour les seuls travailleurs frontaliers et transporteurs de marchandises, sont saturés. On relève des files d’attente de 2 heures, on a vu des frontaliers se lever à 3 heures du matin pour s’assurer d’arriver à l’heure à leur travail en Allemagne !
Patrice Harster, directeur général de l’Eurodistrict Pamina« Le traité d’Aix-la-Chapelle a montré ses limites »
Transfrontalier - Alsace - Bade - Wurtemberg - Rhénanie - Palatinat - Santé
Directeur du groupement européen de coopération territoriale Pamina, Patrice Harster s’implique depuis trois décennies dans la structuration de ce territoire de 1,7 millions d’habitants répartis entre le Palatinat du Sud, le Mittlerer Oberrhein et le Nord de l’Alsace.
Confrontée au retour brutal des frontières, l’institution n’en n’affine pas moins des projets économiques et sanitaires communs et voit dans la crise sanitaire actuelle l'opportunité de faire rebondir la coopération.
Au regard de votre longue expérience de la coopération transfrontalière, que retenez-vous d’ores et déjà de la gestion de la crise sanitaire?
Que l’amitié personnelle entre les acteurs et les relations de proximité sont déterminantes, et même plus fortes que les structures… mais que celles-ci doivent en être l’expression. Si le transfert de patients alsaciens vers l’hôpital de Karlsruhe a été possible, ce n’est pas à l’ARS (Agence régionale de santé) qu’on le doit, c’est grâce à notre action. Le fait que le maire de Karlsruhe, Frank Mentrup, se trouve être médecin, a été précieux.
Les frontaliers français ne sont plus les bienvenus dans l’industrie automobile allemande
Transfrontalier - Moselle - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Automobile & Équipementiers - Ressources humaines - Santé
Trois députés LRM – Christian Arend, Nicole Trisse et Hélène Zannier, tous trois élus dans des circonscriptions frontalières de l’Est mosellan – ont adressé un courrier à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, pour s’inquiéter de la situation des travailleurs frontaliers employés dans l’industrie automobile allemande.
Ainsi, l’équipementier ZF de Sarrebruck a repris progressivement le travail mi-avril, mais les 900 frontaliers français ne sont invités à reprendre leur travail qu’à compter du 4 mai prochain.
Anne Tallineau, secrétaire générale de l’Ofaj« Nous nous montrons aussi aidants que possible »
Transfrontalier - Bade - Wurtemberg - France - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Formation - Numérique | Presse
Conseillère pour la culture au ministère et Affaires étrangères et directrice générale déléguée de l’Institut français, Anne Tallineau a consacré l’essentiel de sa carrière aux échanges culturels franco-allemands.
Nommée en janvier 2020 secrétaire générale de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse ( Ofaj ) aux côté de son homologue allemand Tobias Bütow, elle promeut le Fonds citoyen franco-allemand, qui constitue depuis mars dernier un nouvel outil de coopération franco-allemande.
L’Opaj a annoncé le 16 avril 2020 le lancement du fonds citoyen franco-allemand. Pourquoi avoir choisi cette date, en pleine période de confinement tant pour la France que pour l’Allemagne ?
Le fonds citoyen figurait parmi les projets du traité d’Aix-la-Chapelle acté en 2019. Il était initialement question de le lancer début avril 2020. Compte tenu de la crise, nous avons d’abord envisagé de le différer, puis nous avons choisi de le maintenir. Durant cette période de confinement, il nous a paru utile d’inventer de nouveaux formats de rencontres et d’échanges. Qu’il s’agisse de recettes de cuisine ou d’analyses d’experts, il s’agira dans un un premier temps des projets numériques.
Bernard Hurreau, délégué du comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle« Les travailleurs frontaliers ont l’impression d’être estampillés Covid-19 »
Transfrontalier - Moselle - Rhénanie - Palatinat - Sarre - Automobile & Équipementiers - Ressources humaines
Délégué du comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle pour le secteur de Forbach, Bernard Hurreau réagit aux nombreux témoignages de salariés est-mosellans s’estimant discriminés en Allemagne depuis le début de la crise du Covid-19.
Avec 12.000 adhérents parmi les 20.000 personnes employées en Sarre ou en Rhénanie-Palatinat, le comité se trouve aux premières loges pour constater les ravages de la pandémie sur l’unité sarro-mosellane qui faisait naguère figure d’exemple.
Deux grandes industries sarroises, l’équipementier ZF à Sarrebruck et le constructeur Ford à Sarrelouis, ont décidé ne pas réintégrer les travailleurs frontaliers lors de la reprise de leur activité. Comment interprétez-vous ces mesures, que trois députés mosellans ont signalées à la ministre du Travail Muriel Pénicaud ?
Il s’agit de décisions politiques prises dans la précipitation, dans le cadre d’une crise émotionnelle. En désignant le Grand Est comme zone à risque, l’institut de santé publique allemand Robert Koch a créé la peur et suscité des mesures radicales qui ne prennent en compte que le danger. Depuis, les travailleurs frontaliers ont l’impression d’être estampillés Covid-19.