Le pacte Lorraine signé, le 17 septembre, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional de Lorraine, décline trois axes et seize actions susceptibles de faire redécoller l’économie régionale. Les 300 millions d’euros apportés à parité par les deux signataires doivent mobiliser 1,5 milliard d’euros d’investissements publics et privés.
Au sein de la « Vallée européenne des matériaux, de l’énergie et des procédés » (Veme), un pôle de recherche se consacrera aux matériaux renouvelables, à la forêt et à l’écoconstruction.
Le deuxième axe consiste à soutenir les filières d’excellences et d’avenir dont le bois, qui bénéficiera d’une enveloppe de 45 millions d’euros.
En matière d’aménagement du territoire, le pacte prévoit de consacrer 624 millions à la mise aux normes des logements pour positionner la Lorraine comme territoire pilote de la transition énergétique. 60 millions irrigueront l’écoterritoire transfrontalier de l’opération d’intérêt national d’Esch-Belval.
La plupart des acteurs régionaux saluent la démarche, qui a réuni les contributions de 600 partenaires économiques et sociaux depuis avril, mais expriment des réserves. La fédération régionale des travaux publics craint une interférence avec le contrat de plan Etat-région 2014-2020.
L’attention portée à l’industrie ne doit pas mettre de côté les investissements de construction, d’entretien et d’amélioration des infrastructures.
Patrice Haltebourg, le président
L’organisation rappelle l’urgence du réaménagement de l’autoroute A 31, jugé prioritaire par la commission gouvernementale Mobilité 21.
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