Comptant parmi les précurseurs français de la fabrication d’imprimantes 3 D, Open Edge s’est spécialisé dans les modèles portables à prix réduit. La société lance un nouveau modèle modulaire et ouvre ses locaux de Folschviller au public à la manière d’un FabLab rural.
En inventant une imprimante 3 D tenant dans une valise, j’ai voulu répondre à mes propres besoins, avant de m’apercevoir qu’il existait un fort potentiel pour ces modèles pliables et portatifs.
Emmanuel Gilloz, fondateur d’Open Edge
Issu de l’Ecole nationale supérieure en génie des systèmes industriels (ENGSI) de Nancy, où il créa l’un des premiers FabLabs de France en 2011, l’ingénieur a fait appel au financement participatif pour lancer sa start-up. La structure de trois associés a écoulé 230 machines en moins d’un an et affiche pour son premier exercice un chiffre d’affaires de 100 000 euros. Vendu 650 euros, son premier modèle, l’imprimante 3 D opensource FoldaRap, pèse entre 3 et 4 KG. Open Edge lance à présent la gamme Mondrian, moins compacte, mais plus modulaire, qui permet à l’utilisateur d’imprimer des objet dans des dimensions allant de 20 cm à 20 cm à 1 m sur 1 m.
Implantée dans le village mosellan de Folschviller, Open Edge fonctionne à la manière d’un FabLab rural : chaque semaine, l’entreprise ouvre ses portes aux bricoleurs, aux passionnés et aux curieux pour populariser la culture numérique.
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