Spécialiste de la purification moléculaire et de la production de molécules de synthèse, l’entreprise lorraine Novasep boucle une recapitalisation de 310 millions d’euros et annonce de nouveaux développements.
Soulagement à Pompey (Meurthe-et-Moselle) où Nosasep, spécialiste de la purification des molécules dédiées à l’industrie pharmaceutique et biopharmaceutique, finalise une recapitalisation salutaire. Conformément au schéma présenté en novembre dernier, le Fonds stratégique d’investissement (FSI) apporte 30 millions d’euros au capital de l’entreprise, qui se monte désormais à 310 millions d’euros.
Le nouvel actionnariat se compose d’une douzaine de partenaires dont les fonds américains Pimco, Tenennbaum et Silver Point, qui auraient converti 220 millions d’euros de créances en capital. Actionnaire historique du groupe, le fonds d’investissement français Azulis a apporté 3 millions d’euros. Novasep, qui emploie 1.250 salariés dans sept pays et trois continents, sort ainsi de la phase de turbulences où l’avait plongé un endettement de 400 millions d’euros pour 290 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011.
Une opération qui permettra la poursuite d’un développement soutenu
Le groupe n’a jamais connu de difficultés opérationnelles et dégageait encore l’an dernier, au plus fort de la crise, un Ebitda de 40 millions d’euros. Le nouveau tour de table nous permet de poursuivre un développement fort et soutenu sur le marché des biomolécules. Nous comptons parmi nos clients les plus grands groupes mondiaux de biopharmacie, mais aussi de plus petites structures en développement en Europe et en Amérique.
Roger-Marc Nicoud, fondateur et PDG du groupe, qui annonce une dizaine de recrutement au cours des prochains mois
Engagé dans le développement de molécules thérapeutiques, Novasep participe entre autres à l’élaboration d’un traitement prometteur pour le traitement de maladies cardiovasculaires orphelines mis au point par la société toulousaine Cerenis Therapeutics. Présent dans l’industrie pharmaceutique, la chimie fine, les ingrédients alimentaires, le groupe mise sur le développement des biomolécules qui représentent d’ores et déjà 40 % de son chiffre d’affaires.
--Télécharger l'article en PDF --