Fondée à Luxembourg en 2009, ISM Conseil emploie huit personnes spécialisées dans la prévention des impayés dans le monde entier et dans la formation des équipes de vente et de management. Gérante de l’entreprise, la messine Nathalie Galampoix s’implique dans les réseaux féminins lorrains et transfrontaliers.
Quelles sociétés font ’elles appel à vos service ?
Nous travaillons essentiellement pour des sociétés luxembourgeoises et lorraines, mais nous avons aussi des clients en France entière et lançons notre activité en Belgique. Nous ne visons ni les grands groupes, qui disposent déjà de structures spécialisées dans la solvabilité, ni les TPE, qui ne font pas appel à nos services. Mais les PME et les ETI bien structurées prennent conscience qu’elles sont toutes concernées par le risque d’insolvabilité de leurs prospects, de leurs clients ou de leurs fournisseurs. Elles savent qu’un impayé peut leur être fatal. Outre nos services d’enquête, nous proposons des formations pour sensibiliser les équipes de vente et de management à la gestion des risques d’impayés.
Pourquoi avoir choisi de vous implanter au Luxembourg ?
D’abord parce qu’il s’agit d’un marché porteur, où les sociétés, très présentes à l’international, prennent en compte le risque d’insolvabilité. Mais aussi parce c’est un petit pays où les choses vont vite. Il existe au Luxembourg une dynamique à l’anglo-saxonne. Les entreprises ont un accès facile aux ambassades et aux services consulaires. Elles travaillent en réseau, il y a moins d’intermédiaires et les décisions se prennent plus vite.
J’ai très vite été convaincue que c’est au Luxembourg qu’il fallait créer ma société, mais je n’en suis pas moins lorraine pour autant. La fédération des femmes cheffes d’entreprises du Luxembourg, dont je fais partie, compte de nombreuses frontalières. Le Luxembourg est une composante de l’économie lorraine.
Vous êtes également membre d’Est’Elles executive. Pouvez-vous expliciter l’un des mots d’ordre de ce réseau, « le manager de demain est une femme » ?
Les femmes commencent à réaliser ce dont elles sont capables. Nous savons concilier vie professionnelle et personnelle, nous sommes en mesure d’occuper des postes importants. C’est encore difficile, mais les mentalités évoluent et les réseaux de femmes fonctionnent bien. Est’Elles executive a également développé la notion de « femmes qui comptent ». Les femmes doivent faire valoir leurs compétences et dire que chacune d’entre elles a une valeur.
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