Les Nancéiens découvrent progressivement la place Thiers sous un nouveau jour. Entièrement piétonne, revêtue de granit clair et plantée d’alignement d’arbres, l’esplanade, naguère l’entrée de gare la plus fréquentée mais la moins flatteuse de la ville, se transformera en novembre en un salon urbain implanté sur deux niveaux soigné, au terme d’un chantier de plus de deux ans et 21 millions d’euros TTC.
L’aménagement se conforme à un principe simple : en surface, un espace en pente douce sécurisé réservé aux piétons et aux vélos ; en sous-sol, un parvis bas regroupant toutes les fonctionnalités liées à la mobilité ; de part et d’autre, une liaison souterraine conduisant directement de ce parvis à la gare Thiers et aux quais.
Rémi Béchaux, directeur général adjoint des services du Grand Nancy, co-maître d’ouvrage avec la Ville, hors une liaison souterrain pilotée par SNCF Gares & Connexions
Pavés de verre lumineux
Constituée d’Arcadis, du groupement cotraitant Arep/ Jean-Marie Duthilleul Architecture et de l’architecte nancéien Laurent Beaudoin, la maîtrise d’œuvre urbaine et d’aménagement a débarrassé la place des rampes, trémies et autres escaliers qui l’encombraient depuis la fin des années 1970. Une nouvelle dalle percée de 756 pavés de verre et d’éclats de pâte de verre surplombe le parvis bas, lui apportant une touche d’éclairage naturel et coloré. L’éclat des pavés sera visible depuis la surface durant la nuit. Vu du ciel, il offrira des motifs floraux caractéristiques de l’Ecole de Nancy.
Superposant plusieurs fonctions sur un même espace, le parvis bas fait de la place Thiers la plus dense et efficace des trois entrées gare de Nancy.
Stéphane Colin, directeur exécutif de la Solorem, mandataire de l’opération
Demathieu & Bard a réalisé toutes les composantes du chantier, du gros œuvre à l’étanchéité. Le bureau d’études technique nancéien Sefiba a assuré la maîtrise d’œuvre des voiries et réseaux.
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