2 000 habitations et 400 commerces ont subi des dommages, après les pluies diluviennes qui se sont abattues le 21 mai dernier sur l’est de l’agglomération nancéienne.
Les communes de Nancy, Essey-lès-Nancy Tomblaine et Saint-Max dénombrent 70 bâtiments publics touchés, dont la piscine du Lido à Tomblaine où le préjudice atteint 3 à 4 millions d’euros. Le conseil général de Meurthe-et-Moselle évalue les dégâts à 1,3 million d’euros dont 500 000 pour le seul collège d’Essey-les-Nancy. Les ruissellements ont détruit 2 km de voies.
Contrairement à la tempête de 1999, les toitures n’ont pas été arrachées, mais l’humidité peut causer des fissurations du béton et des dégâts sur les fondations.
Patrice Thomassin, directeur commercial de la Smac, filiale nancéienne de Colas spécialisée dans les charpentes et le bardage
La communauté urbaine du Grand Nancy sollicite un décret de catastrophe naturelle, en raison du caractère exceptionnel des deux orages successifs qui ont déversé 11 millions de m3 d’eau en trois heures. Les aménagements réalisés au cours des années 2000 ont permis d’éviter la crue de la Meurthe, mais les 31 bassins du territoire n’ont suffi à contenir que la moitié des précipitations. Le groupe Europe Ecologie/Les Verts du Grand Nancy pointe un urbanisme irraisonné au long des anciens lits des ruisseaux et réclame le rétablissement de trames vertes et bleues.
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