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Michelin dans l’après-Kléber

Chaque candidat à la mobilité devrait se voir proposer au moins deux postes dans l’une des 16 usines françaises du groupe Michelin.

Kleber-Toul-conflit Michelin Annoncée par Michelin début octobre, la fermeture, début 2009, de l’usine Pneumatiques Kléber de Toul (Meurthe-et-Moselle) constitue un coup dur pour les 826 salariés du site, mais ne les surprend pas outre mesure.


Modèles en fin de vie

Pierre-Kovalski Michelin La décision remonte certainement à plus d’un an, lorsque Michelin a dispatché notre production de pneus milieu de gamme sur différents sites français, mais surtout allemand, hongrois et polonais. Aujourd’hui, l’usine de Toul fonctionne à 60 % de ses capacités et ne fabrique que des modèles en fin de vie.

Pierre Kovalski, délégué central CGT de l'entreprise

La direction invoque, pour sa part, des coûts de production supérieurs de 50 % à ceux de la concurrence asiatique, l’usine Kléber rachetée par Michelin au début des années 1980 se prêtant mal à l’automatisation.


Modalités d’action

Le comité d’entreprise de ce 16 octobre doit aborder les modalités de l’après-Kléber.

Nous proposerons à chaque salarié prêt à la mobilité au moins deux postes dans l’une des 16 usines françaises du groupe. Nous mobilisons, par ailleurs, la Société d’investissement et de développement, filiale de Michelin, pour recréer, dans un délai de trois à cinq ans, les emplois perdus sur le bassin de Toul .

Henri de la Gravière, directeur de l'usine

Les syndicats exigeront un plan social d’un montant de l’ordre de 200 millions d’euros.


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Pascale Braun

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