« Une nouvelle génération de collèges »
Le plan Collège nouvelle génération mobilisera 270 millions d’euros HT d’ici à 2018. Le conseil général opte pour la voie classique de la maîtrise d’ouvrage publique
Pourquoi n’avoir pas utilisé les partenariats public-privé qui se multiplient dans les établissements d’enseignement lorrains ?
Il ne s’agit pas d’un choix budgétaire, mais d’une volonté de maîtriser ce projet majeur dans toutes ses dimensions. Nous avons renforcé notre maîtrise d’ouvrage et élaboré un référentiel définissant des bâtiments à la fois sobres, fonctionnels et adaptés aux besoins de la communauté éducative. Qu’ils soient neufs, reconstruits ou réhabilités, les collèges de nouvelle génération porteront la signature du département.
Je ne voulais pas gérer la mise aux normes des établissements au fil de l’eau, mais saisir l’opportunité de projets réellement mobilisateurs. Notre ambition va bien au-delà des obligations de gestion des bâtiments et du personnel. Composante essentielle du développement territorial, chacun de nos 72 collèges doit assumer sa fonction éducative, mais aussi s’ouvrir à d’autres publics en proposant des espaces multimédia, des salles de réunion ou d’exposition.
Quels sont les autres grands projets du département ?
Notre effort ne baisse pas. Nous achevons cet été la restauration du haras de Rosières-aux-Salines, tout en poursuivant la reconstruction du château de Lunéville. Chaque euro versé par les assurances a été affecté à cette reconstruction, qui constitue un moteur économique important pour le Lunévillois, le département et la Lorraine toute entière.
Nous ouvrirons l’an prochain le Centre des mémoires, créé pour un montant de 21 millions d’euros HT afin de regrouper et de protéger les archives départementales.
A Sion, le Forum des paysages constituera en 2014 la tête de réseau des espaces naturels sensibles du département.
Nous nous engageons par ailleurs avec l’Etat et le conseil général de la Moselle dans le grand chantier d’aménagement de l’Opération d’intérêt national de Micheville, qui mobilisera 300 millions d’euros à la frontière luxembourgeoise.
Pourquoi le conseil général inclut-il systématiquement une clause d’insertion dans chacun de ses chantiers ?
Plutôt que de tomber dans le puits sans fond d’une politique dédiée au social, j’en ai fait un axe central du développement économique. Du grand groupe à la petite PME, toutes les entreprises travaillant pour le département se doivent d’accompagner les bénéficiaires du RSA dans leur parcours de formation et de qualification. Cet objectif, qui est celui du vivre ensemble, est à la fois difficile et passionnant.
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