l’Eurométropole de Metz et Worms ont présenté début octobre le bilan d’un recensement des îlots de chaleur et de fraîcheur dans leurs centres-villes respectifs.
Sans surprise, dans les deux villes, les zones de surchauffe se situent majoritairement dans les places publiques. Réunies depuis 2015 dans le programme bilatéral Tandem, qui associe collectivités françaises et allemandes dans des actions liées à la transition énergétique, l’Eurométropole de Metz et Worms ont présenté début octobre le bilan d’un recensement des îlots de chaleur et de fraîcheur dans leurs centres-villes respectifs. Différentes par leur taille, la métropole mosellane de 221 000 habitants et la ville rhénane-palatine de 83 000 habitants partagent l’objectif d’inscrire la notion d’îlots de fraîcheurs dans leurs documents d’aménagement et de planification urbains.
Cette coopération fructueuse a permis d’impliquer les citoyens et de poursuivre nos échanges d’idées et d’expériences.
Adolf Kessel, maire de Worms
L’opération s’est déroulée entre juin et septembre – période malheureusement plutôt pluvieuse dans les deux villes – mais les 180 mosellans et les 40 rhénans-palatins ayant participé à l’étude sont néanmoins parvenus à localiser 400 points sensibles côté français, contre 110 côté allemand. Modélisation Sans surprise, dans les deux villes, les zones de surchauffe se situent majoritairement dans les places publiques (60 % pour Metz et 40 % pour Worms) et se caractérisent par le manque de verdure, d’eau vive et de courant d’air. A contrario, les oasis de fraîcheur se situent d’abord dans les parcs, suivis par certaines places publiques, les bords de rivières et les forêts urbaines. La perception diffère l’âge des “ambassadeurs” : les plus jeunes sont plus sensibles à la température des aires de jeux et des terrains de sport que leurs aînés qui les fréquentent moins. A Metz, l’étude s’inscrira dans les travaux de Nassima Hassani, doctorante à l’université de Lorraine qui consacre sa thèse à la modélisation de l’îlot de chaleur urbain.
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