Dans les serres municipales messines, 450.000 plantes apprennent à contrer les ravageurs.
En bordure des cultures, des bandes gluantes piègent les insectes, permettant leur identification et leur décompte. En fonction de leur recensement, les jardiniers libèrent les prédateurs (araignées, acariens) ad hoc en nombre contrôlé, l’objectif ne consistant pas à éradiquer les parasites, mais à en limiter la prolifération. Ce sont ainsi des plantes aguerries qui prendront racine dans 580 hectares d’espaces verts publics. Ville jardin, Metz diffuse largement ses préceptes de protection biologique intégrée. En 2009, la commune a cessé tout recours aux phytosanitaires, à l’exception des terrains de sport. La ville a pourtant conservé son label 4 fleurs, reconduit en début d’année par le Conseil national des villes et villages fleuris.
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