En accédant, au 1er janvier 2018, au statut de métropole, l’ex-communauté d’agglomération Metz Métropole a pris de la hauteur et envisage désormais son avenir dans à l’échelle régionale et européenne.
Nous devons porter un projet de territoire, mais aussi démontrer notre capacité à créer des connexions et réseaux de longue distance.
Patricia Gout, directrice de l’Agence d’urbanisme d’agglomération de Moselle (Aguram)
Mis en ligne au printemps, le projet « Cap sur la métropole » détaille les trois axes du projet adopté fin 2017 à l’occasion de la métropolisation. Metz Métropole, qui tient sa légitimité européenne de son histoire et de sa géographie, mise sur les infrastructures pour renforcer son rôle de pivot. Desservie par le TGV Est-européen, par deux autoroutes et par un aéroport régional, la métropole détient aussi le plus grand port fluvial céréalier de France. Il lui reste néanmoins à redéfinir sa place au cœur de neuf corridors transeuropéens de fret et à valoriser sa position de « hinterland » des ports d’Anvers et de Rotterdam.
Sur le plan institutionnel, Metz Métropole vise le statut d’agora transfrontalière qui connecterait les réseaux technologiques, culturels, industriels et logistique du Sillon lorrain, du Luxembourg et de la Sarre. S’affirmant « métropole Art & Tech », la jeune métropole s’appuie à la fois sur son patrimoine historique en voie de classement par l’Unesco, sur la richesse de son enseignement supérieur et sur la créativité symbolisée, entre autres, par le totem numérique TCRM Blida, pour se démarquer parmi les 21 autres métropoles françaises.
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