Avec six marchés d’envergure, l’entreprise de charpente familiale Maddalon démarre l’année 2008 en fanfare.

La PME de Villers-sous-Prégny (Meurthe-et-Moselle) mettra en chantier dès le printemps trois opérations importantes : une maison d’accueil spécialisée à Freyming-Merlebach (1,9 million d’euros pour la charpente, l’étanchéité et la végétalisation), l’hôtel de police de Briey (517 000 euros pour l’étanchéité et la charpente) et l’extension de l’école Victor Hugo de Boulange (Meurthe-et-Moselle) pour un montant de 350 000 euros. Le charpentier réalisera également l’amphithéâtre en bois de 18 m de hauteur du pôle cardiologique de Nancy (300 000 euros) et la toiture du petit château du prince Charles de Lunéville, réalisée sous maîtrise d’ouvrage privée pour un montant de 437 000 euros. Enfin, l’entreprise s’est associée au vosgien Coanus pour réaliser la charpente et la couverture du château de Lunéville – le « Versailles lorrain » – qui représentent un marché total de 2 million d’euros.

Haute précision manuelle

Nous sommes passés de la charpente à la couverture, puis aux planchers et aux murs en bois, et nous intégrons à présent la finition et l’isolation. Nous travaillons également à une diversification vers les maisons en bois haut de gamme. L’offre est encore très faible, mais nous espérons  tisser des liens ave des architectes locaux.

Régis Maddalon, cogérant de l’entreprise avec ses trois frères

Attachée au village natal de ses fondateurs, Maddalon Frères ne cherche pas à étendre sa zone d’intervention au-delà de la Lorraine et privilégie les fournisseurs de bois vosgiens ou allemands. Soucieuse de préserver le savoir-faire de ses 50 compagnons, l’entreprise  diffère depuis plusieurs années l’achat d’un banc de taille à commandes numérique, préférant investir dans un matériel adapté à un travail manuel de haute précision, très apprécié dans les commandes de monuments historiques. Fondée en 1974 et forte de 5,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, Maddalon Frères enregistre ses premiers départs en retraite et travaille à une transmission en douceur – et en interne – de l’entreprise.

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