Le machiniste japonais consacrera 15 millions d’euros à la construction de son centre logistique européen au bord de la Moselle.
Pour Kubota, spécialiste japonais des machines agricoles implanté dans 123 pays, le déploiement international passe par cinq nouvelles bases logistiques aux Etats-Unis, en Chine, en Thaïlande, au Japon et… à Thionville.
Le groupe, qui emploie 40.000 salariés pour 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019, a choisi l’agglomération mosellane pour implanter son centre logistique européen. D’ici à 2021, il érigera une halle de 21.000 mètres carrés sur la zone intercommunale des Terres Rouges, à Metzange, au terme d’un investissement de 15 millions d’euros.
Le groupe japonais est déjà familier du site. Début 2019, Kazunari Shimokawa, directeur de Kubota Europe, a visité les locaux de Kverneland, filiale norvégienne de Kubota, qui s’est implantée en 2017 dans une halle de 28.000 mètres carrés laissée vacante par Terralorraine à Metzange. Ce projet de mégabase logistique chinoise, qui devait s’ancrer en bordure de Moselle, n’a jamais vu le jour. Jusqu’alors implanté à Ennery, dans la banlieue de Metz, Kverneland s’est relocalisé sur cette plateforme multimodale. Le logisticien y emploie aujourd’hui 80 salariés qui gèrent 70.000 références de pièces agricoles.
Logistique multimodale
Le nouvel entrepôt Kubota se positionne en complément du site existant et fournira d’autres types de pièces aux clients européens, voire internationaux, du groupe.
Le futur centre utilisera de nouveaux modes de transport présents sur la zone afin de réduire au maximum notre empreinte carbone.
La direction de Kubota
Le groupe pourrait mettre à profit non seulement la desserte autoroutière, mais aussi les infrastructures ferroviaires et fluviales de l’Europort de Metzange.
L’agglomération de Thionville, qui a accueilli l’an dernier l’usine de laine de verre de Knauf , a bénéficié de son bon positionnement sur les marchés européens. En 2018, Kverneland y a également noué un partenariat innovant avec Pôle emploi pour recruter une trentaine de personnes dans le cadre d’un programme de réinsertion. Cette fois, Kubota estime son besoin de main-d’oeuvre à une centaine de salariés.
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