Confirmée ce lundi, la cession de l’activité « aciers longs » de Tata Steel à Greybull Capital a été accueillie avec sérénité par les 450 salariés de l’usine Tata Steel de Hayange. La concrétisation d’une cession pressentie depuis six mois soulage les 450 salariés du site, qui ont obtenu des assurances du nouvel actionnaire.
Le sidérurgiste indien Tata Steel cède à Greybull Capital une usine de rails confortée et performante.
A Hayange, Tata Steel a réalisé les investissements qu’il fallait. Il a développé les marchés et laisse un bon carnet de commandes.
Xavier Lecoq, délégué national CFE-CGC de la sidérurgie
Le groupe a successivement investi 35 millions d’euros en 2011, puis 12 millions d’euros en 2013, pour doter son usine mosellane d’une ligne de traitement thermique. Le site a ainsi pu se spécialiser dans la production de rails de 108 mètres de long. Tata Steel Hayange, qui avait battu un premier record de production en 2014 avec 330 000 tonnes vendues, l’a dépassé en 2015 avec 343 000 tonnes vendues en France et à l’export. Fin 2015, le site a conclu avec la SNCF un contrat représentant 30 à 40 % de sa production sur neuf ans. Ce contrat suppose un investissement annuel de 5 millions d’euros que le nouvel actionnaire a d’ores et déjà confirmé.
Nous avons rencontré les représentants de Greybull en février dernier. Ils nous ont assuré qu’ils maintiendraient le même management et la même politique sociale et salariale.
Patrick Tintanet, délégué CFE-CGC de l’usine mosellane
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