La RTT ou l’emploi ? Sommés de choisir, les 978 salariés de l’usine TRW de Bouzonville (Moselle), filiale de l’américain TRW Lucas Freins Automobiles, ont voté à 82 % pour le maintien des effectifs, moyennant un passage progressif aux 39 heures, payées 38 heures et demie.
Signé par trois des cinq syndicats de l’entreprise, l’accord de principe évite un plan social et prévoit un investissement de 12 millions d’euros, pour passer la production de 7,5 millions de freins aujourd’hui à 8,5 millions d’ici à 2007. La seconde option du scrutin consistait à maintenir les 35 heures, moyennant 300 suppressions de postes.
Faute d’accord, le site de Bouzonville était menacé non pas de délocalisation, mais de non-localisation des nouveaux projets.
Jean-Luc Vidal, directeur européen de TRW
Le site mosellan, qui présentait un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros en 2003, reste discret quant à ses résultats, mais ne présente pas de pertes.
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