Le projet de gare d’interconnexion TGV-TER à Vandières (Meurthe-et-Moselle), qui entre dans sa quinzième année d’imbroglio, connaîtra un nouvel épisode le 1er février prochain avec la consultation publique initiée par le conseil régional de Lorraine.
Alors même que la question du financement paraissait bouclée grâce à l’annonce, en octobre 2014, d’un ultime déblocage annoncé par Bercy, ce référendum purement consultatif irrite les entreprises régionales de travaux publics.
Pourquoi créer une procédure parallèle à la démarche administrative en cours ? La démarche nous laisse d’autant plus perplexes qu’elle pourrait être utilisée pour d’autres grands projets tels l’A 31 bis .
Patrice Haltebourg, président de la fédération régionale des travaux publics de Lorraine
Déclaré d’utilité publique en 2011, le projet d’un montant de 120 millions d’euros constituerait une appréciable bouffée d’oxygène pour les 400 entreprises de TP de Lorraine qui s’estiment asphyxiée par la pénurie de grands chantiers.
Un autre débat crucial se tiendra au printemps à propos de l’autoroute A 31 bis, qui désengorgerait l’axe Toul-Luxembourg pour un coût compris entre 1,1 et 1,4 milliard d’euros. Une enquête publique devrait se tenir entre avril et juin prochain pour acter le tracé et les modalités d’accès de cette nouvelle autoroute évoquée depuis la fin du siècle dernier. Dans le meilleur des cas, les travaux pourraient démarrer courant 2016 avec les travaux préparatoires et la mise à trois voies de plusieurs tronçons.
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