La direction d’Arcelor Mittal souffle le chaud et le froid sur l’avenir des deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle), techniquement opérationnels jusqu’en 2015.
Après avoir assuré mi-décembre que les installations seraient maintenues « au-delà de 2010 », le sidérurgiste invoque aujourd’hui un manque de crédits d’émission de CO2 qui pourrait le contraindre de fermer la filière liquide dès 2008.
Les 800 salariés répartis entre les deux hauts-fourneaux et l’aciérie en coulée continue sont pris en otage dans le cadre de la négociation entre Arcelor Mittal et le gouvernement. Dans une campagne électorale placée sous le signe de l’environnement, le bras de fer s’engage dans un contexte défavorable.
Jean-Antoine Dominguez, secrétaire du comité d'entreprise d'Arcelor Mittal Florange
Le conseil régional de Lorraine a demandé au gouvernement de négocier à Bruxelles les autorisations de rejet suffisantes pour préserver la sidérurgie régionale, tout en demandant à Arcelor-Mittal de préciser sa stratégie pour le site de Florange.
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