Archives par categorie: Traits urbains
L’IBA Alzette-Belval expérimente la préfiguration en temps de crise sanitaire
Transfrontalier - Lorraine - Projets urbains - Université
Lancée fin janvier 2020, la mission de préfiguration de l'IBA Alzette-Belval contourne les obstacles liés aux confinements à répétition pour faire progresser l'idée d'une exposition architecturale et urbaine au long cours. Les acteurs locaux semblent favorables à une initiative qui ferait avancer d'un cran la coopération transfrontalière franco-luxembourgeoise.
Le 30 janvier 2020 s'est engagée sur l'espace Alzette-Belval, à cheval sur le nord lorrain et le sud du Luxembourg, une mission de préfiguration particulièrement expérimentale.
Nouveaux élus, nouveaux projets – Nancy : des fourmis dans les jambes
Nancy - Projets urbains
Encore fortement encombrée par l’automobile, Nancy s’ankylosait. En attendant de pouvoir remplacer son vieux tram, la nouvelle équipe trace des pistes cyclables et des chemins piétons. Sur les friches Alsthom, elle concocte un nouveau quartier où la nature reprendrait ses droits pour rafraîchir le climat.
En remportant le deuxième tour des municipales de Nancy avec 10 points d’avance sur le maire sortant Laurent Hénart, le socialiste Mathieu Klein, soutenu par Europe Écologie les Verts, a fait basculer à gauche une ville ancrée au centre droit depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.
Les 100 qui font la ville : Vincent Gross, délégué général du Sillon lorrain
Transfrontalier - Epinal - Metz - Nancy - Projets urbains - Université lorraine
Centralien, ingénieur de classe exceptionnelle, ex-enseignant d’algorithmique, Vincent Gross a toujours aimé jouer aux légos. Voici vingt ans que l’ex-DGA du conseil régional de Lorraine, puis du Grand Nancy, tournicote des éléments structurants pour assembler, conforter et élargir le Sillon lorrain.
Sous son impulsion, l’ex-réseau informel de Metz, Nancy, Thionville et Epinal - quatre villes présentant peu d’atomes crochus – s’est transformé en pôle métropolitain européen du Sillon lorrain englobant désormais 12 territoires associés.
Les 100 qui font la ville : Mathieu Klein, maire de Nancy
Nancy - Portraits
Son entrée en scène fut discrète, mais Mathieu Klein est l’homme des premières. L’étudiant en socio timide et résolu qui distribuait des tracts contre l’homophobie à la sortie de la fac de Nancy au milieu des années 90 est devenu en 2014 le premier président mosellan du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, puis, mi-2020, le premier maire socialiste de Nancy depuis l’Après-Guerre.
Dans l’intervalle, l’élégant quadragénaire, aujourd’hui marié à un médecin généraliste et père de trois enfants, s’est imposé en stratège tenace sachant tout à la fois construire un consensus et se démarquer de ses pairs.
Les 100 qui font la ville : Aurélien Biscaut – mission opérationnelle transfrontalière
Transfrontalier - France - Projets urbains
Pur produit de Lorraine, Aurélien Biscaut, né à Thionville, élevé à Longwy et titulaire d’un DESS Chargé d’études économique et développement local décroché à l’université de Metz, arpente désormais les frontières hexagonales du Jura au Pays basque et de Strasbourg à Nice. Nommé en avril 2019 secrétaire général de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT), l’ancien directeur de l’agence d’urbanisme nord-lorrain Agape transporte avec lui un goût immodéré des données statistiques et une curiosité insatiable pour les frontières et les réalités qu’elles délimitent.
En Lorraine, où il est devenu en 2010 le plus jeune directeur d’agence d’urbanisme de France, il a ausculté les territoires les plus excentrés du Grand Est, aux confins de la Belgique et du Luxembourg. Il en a tiré de belles fiertés, telle celle d’avoir prédit à des élus incrédules que le nombre de travailleurs partant au Luxembourg passerait de 90.000 personnes en 2007 à 210.000 en 2020 – une assertion avérée à 3.000 unités près.
A Metz et à Nancy, des remparts arborés contre la canicule
Metz - Nancy - Projets urbains - Biodiversité - Environnement - Université lorraine
50 degrés à l'ombre à Metz et à Nancy ! Cette effarante perspective conduit les deux métropoles lorraines à renforcer leur armature végétale. Les arbres ne sont plus perçus comme des éléments d'ornement, mais comme des alliés qui aideront les citoyens à résister aux aléas du réchauffement climatique.
Les Lorrains n'imaginaient pas passer d'un climat continental à des températures tropicales. Les scénarii convergents des climatologues et des experts du Giec laissent pourtant présager des pics estivaux à 50, voire 55 degrés dans l'Est de la France dès la deuxième moitié de ce siècle.