L’entreprise familiale prospère sur la commande publique de bâtiments en bois. Elle se passionne pour la restauration de monuments historiques.
Dès le début des années 70, en créant leur entreprise, Patrick et Régis Maddalon, fils aînés d’un charpentier, ont pris des chemins de traverse. De lavoirs en petites chapelles perdues au fond des bois, de beffrois en vieilles granges, ils bâtissent leur réputation et fortifient leur assise dans la restauration du patrimoine rural. Leur père puis les autres frères de la famille – Jean-Luc en 1976, et Éric en 1987 – intègrent l’entreprise, bientôt rejoints par trois cousins, des beaux-frères et des gendres. Dans les années 80, Maddalon Frères, qui compte une quinzaine de personnes, décroche ses premiers marchés publics avec les aménagements du lac de Madine (Meuse) et plusieurs salles polyvalentes. L’entreprise restaure le château de Bourscheid au Luxembourg et construit des maisons haut de gamme pour des particuliers. Matériaux durables La récession des années 90 conduit l’entreprise à se recentrer sur les marchés publics et sur les monuments historiques.
Nous avons élargi notre domaine d’intervention de la charpente à la couverture, puis aux planchers et aux murs en bois, et nous intégrons à présent la finition et l’isolation. L’intérêt croissant pour les matériaux durables nous ouvre de nouveaux marchés auxquels nous nous formons activement.
Régis Maddalon
Les quatre frères et cogérants engrangent et partagent les informations recueillies dans les salons spécialisés, auprès d’organisations professionnelles ou à l’école d’architecture de Nancy. En 2006, l’entreprise a posé la toiture végétalisée du collège Van Gogh de Blénod-lès-Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), véritable vitrine nationale de la haute qualité environnementale. Les marchés publics représentent aujourd’hui 80 % d’un chiffre d’affaires qui se monte à 7,7 millions d’euros en 2006. Et Maddalon se positionne sur le marché prometteur des maisons en bois haut de gamme.
Les monuments historiques demeurent néanmoins la passion commune de la fratrie. Elle a jalonné la région de petits joyaux de bois, tels le manège de la caserne de Pont-à-Mousson ou le treuil à traction humaine dit « cage à écureuil » de la caserne de Bitche. L’année 2008 s’ouvre sur deux chantiers majeurs, la restauration du château de Lunéville, et le petit château du prince Charles de Lorraine, devenu propriété privée, dans cette même ville.
Fiche technique
- Activité : restauration de monuments historiques, charpentes et constructions en bois.
- Date de création : 1974.
- Siège social : Villers-sous-Prégny (Meurthe-et-Moselle).
- CA 2007 (e) : 7,7 millions d’euros.
- Effectifs : 50 salariés.
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