Le groupe d’électroménager italien Merloni envisage de délocaliser partiellement son usine de Manom (Moselle), selon le Républicain lorrain.
Jusqu’à présent dédié à la production de fours, de tables de cuisson à gaz, de tables en vitrocéramique et de cuisinières, le site mosellan emploie 375 personnes. La restructuration envisagée lui conférerait le statut de « pôle de référence » pour les vitrocéramiques, dont l’usine produit 280.000 unités par an.
Haut de gamme
Le site d’Albacina, en Italie, accueillerait les fours, tandis que l’usine de Lodz, en Pologne, reprendrait la fabrication des cuisinières et des tables de cuisson à gaz. Syndicats et direction se refusent pour l’heure à toute précision, mais un plan social paraît inéluctable. Ancienne usine Scholtès, le site de Manom, spécialisé dans la production d’instruments de cuisson haut de gamme sous les marques Scholtès, Ariston et Indesit, a bénéficié d’un investissement global de 39 millions d’euros depuis sa reprise en 1995. Tirant profit de sa proximité avec ses principaux fournisseurs, les sidérurgistes Sollac et Ugine basés à Florange, l’usine alimente la clientèle française, belge, luxembourgeoise et néerlandaise. Merloni entend maintenant renforcer sa présence dans les marchés émergents des pays d’Europe de l’Est.
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