Spécialiste des relais et contacteurs pour l’industrie aéronautique, Leach International, qui emploie 380 salariés à Sarralbe (Moselle), redoute que sa maison-mère américaine Esterline Power Systems ne décide de fermer son unité de production mosellane.
Deux ans après l’implantation d’un centre d’excellence à Sarralbe (Moselle), les 380 salariés de Leach International s’inquiètent d’une possible fermeture du site de production et d’une réduction du bureau d’études. Redoutée depuis la mise à l’écart en février dernier de Pierre Alvarez, le directeur général délégué, l’hypothèse semble se confirmer. Pierre Alvarez a indiqué le 28 mars en conseil d’administration – sans être démenti – qu’il refusait de fermer le site comme sa maison-mère le lui avait demandé. La direction a, quant à elle, exclu toute fermeture au cours des 18 prochains moins, suscitant de vives inquiétudes à moyen terme.
La crainte d’une délocalisation
En 2012, le groupe avait investi 2,5 millions d’euros à Sarralbe pour y implanter un nouveau simulateur et s’étendre dans l’ancien lycée professionnel de la ville. Cette extension pourrait en fait préfigurer une fermeture des anciens locaux et un repli du bureau d’études dans les nouveaux bâtiments. La production serait alors délocalisée vers ses usines chinoise et mexicaine du groupe.
Partenaire de l’ensemble des constructeurs européens de drones, hélicoptères et avions civils et militaires, Leach International intervient sur le cœur primaire du gros-porteur militaire Airbus A400M et sur l’hélicoptère Agura. Le groupe emploie 700 salariés sur ses sites de Sarralbe, sa maison-mère, et de Niort (Deux-Sèvres). Il a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros.
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