Après quatre ans d’études préalables et deux mois de concertation publique, la métropole du Grand Nancy a acté le principe d’un renouvellement/extension de la ligne 1 du tram.
Sujet à d’innombrables déboires, le système de tram sur pneu du fabricant Bombardier sera remplacé par un tram sur fer. Le tracé de la ligne mise en service en 2001 se prolongera dans un premier temps de la Porte verte à Essey-les-Nancy et de l’avenue Jeanne d’Arc à Vandoeuvre-les-Nancy. Président du Grand Nancy, André Rossinot s’engage, dans un deuxième temps, à faire monter le tram jusqu’au plateau de Brabois pour desservir le technopôle Henri Poincaré. Une seule et même déclaration d’utilité publique doit englober les deux phases du projet, qui mobilisera un investissement de 250 millions d’euros d’ici la mise en service prévue en 2023.
La délibération adoptée fin mai reprend en reprend en grande partie les 653 observations formulées sur la plateforme d’expression publique. Unanimes quant à l’inconfort et à la saturation de l’équipement existant, les contributeurs plébiscitent le choix d’un tram sur rail et s’accordent sur le tracé de base dans le secteur central. En revanche, le phasage de la desserte du technopole suscite polémiques et scepticisme, certains élus y pointant un risque de report sine die. Instauré le 8 juin dernier, un comité de suivi de la montée de Brabois étudiera les trois options possibles pour connecter Nancy et son plateau technologique via un BHNS ou sans rupture de charge.
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