Atterrés par l’annonce de la suspension sine die de l’Ecotaxe, qui menace 157 salariés à Metz, les salariés d’Ecomouv ont obtenu une audience auprès du préfet de Lorraine. Le représentant de l’Etat leur a affirmé qu’aucun plan social n’était à l’ordre du jour.
Mardi dernier, le préfet de Lorraine Nacer Meddah a reçu durant une heure les représentants des salariés d’Ecoumouv, l’entreprise chargée de collecter l’Ecotaxe, pour les rassurer sur l’avenir du site messin qui emploie 157 personnes. Catastrophés par l’annonce, le 9 octobre 2014, de la suspension sine die de l’Ecotaxe, les représentants du personnel étaient arrivés porteurs d’une lettre aux ministres, ainsi que d’une pétition signée par 90 % des 130 douaniers nommés à Metz pour recouvrir l’Ecotaxe.
Depuis notre embauche nous avons dû nous montrer très patients et subir tous les reports et les modifications imposées. Face à l’incohérence des décisions gouvernementales nous sommes de plus en plus inquiets et nous nous demandons si nos Ministres savent que des êtres humains travaillent chez Ecomouv.
les salariés, d’autant plus inquiets que la direction a annoncé la réduction du temps de travail à une semaine par mois tout en laissant planer le doute sur le versement des salaires au-delà de janvier
Nacer Meddah a assuré qu’aucun plan social n’état à l’ordre du jour et que le versement des salaires n’était pas mis en cause.
Après l’annonce brutale et mal préparée de Ségolène Royal, nous avons perçu une volonté de calmer le jeu et d’essayer de trouver une solution pour sécuriser le site, au moins à moyen terme.
Jacques Stirn, secrétaire général adjoint de la CFDT Lorraine en charge de la culture et de la communication
Parmi les pistes de travail figure une écotaxe régionale qui permettrait de réguler le trafic international de poids lourds en Alsace et en Lorraine.
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