Bien que situé nettement en-deçà du seuil de 400 000 habitants requis pour constituer une métropole, le Grand Nancy paraît en bonne voie d’obtenir ce statut. Le Premier ministre Manuel Valls a confié à Philippe Mahé, nouveau préfet de Meurthe-et-Moselle, une mission de préfiguration visant à vérifier la compatibilité de l’intercommunalité de 266 000 habitants avec les règles de la loi Maptam.
Issu du district urbain fondé dès 1959, le Grand Nancy peut se prévaloir d’une longue expérience de l’intercommunalité. La communauté urbaine présente le plus fort coefficient d’intégration fiscale de France et s’est saisie progressivement de la quasi-totalité des compétences auxquelles elle était éligible. Le gouvernement a également pris acte de l’unanimité de ses 20 communes membres et de la cohésion entre André Rossinot, président UDI du Grand Nancy, Laurent Hénart, maire de Nancy également UDI, le président socialiste du conseil général Mathieu Klein et le député PS du Toulois Dominique Potier.
L’articulation entre communauté urbaine et le sud rural du département constitue l’atout maître du projet de métropole.
Il existe entre le Grand Nancy, le conseil départemental et les autres entités du territoire une dynamique de solidarité singulière et unique qui dépasse les oppositions entre espaces urbains et ruraux.
Philippe Mahé, préfet de Meurthe-et-Moselle
Le Grand Nancy sollicite pour l’heure le statut de métropole à périmètre constant, mais la nouvelle entité pourrait à terme englober les 476 communes du Scot Sud 54.
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