Instrument de la politique régionale de traitement des espaces dégradés, le Groupement d’expertise lorrain sur les friches industrielles (Gelfi) donnera naissance, d’ici à la fin de l’année, à deux nouveaux organismes : le Groupement d’intérêt scientifique sur les friches industrielles (Gisfi) et le Pôle en génie de l’environnement.
Ces deux structures doivent donner corps à un réel partenariat avec les collectivités locales et assurer une meilleure lisibilité à notre démarche.
François Kah, directeur technique de l’EPML et délégué général du Gelfi
Le Gisfi trouvera son premier chantier en Meurthe-et-Moselle, sur l’ancienne cokerie d’Homécourt, devenu « site-atelier » des collectivités locales, des laboratoires des universités de Metz et de Nancy et du Gelfi.
La nouvelle structure permettra de mener conjointement le travail de dépollution et les expertises scientifiques. Le site présente des pollutions multiples qui constituent une opportunité de recherche, d’étude et d’expérimentation.
François Kah
Constitué d’environ 35 membres dont plusieurs laboratoires universitaires et industriels régionaux, le Gelfi « exporte » sur l’ensemble du territoire national le savoir-faire lorrain en matière de reconversion de friches industrielles. Il assure ainsi des prestations d’aide à la décision et d’assistance à la maîtrise d’ouvrage sur des sites sidérurgiques en Ile de France, d’anciennes industries d’armement à Saint-Etienne (Loire), ou encore des mines de charbon à Alès (Gard). A l’international, l’organisme a développé une coopération avec la Hongrie, la Tchéquie et la Pologne.
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