Venu en France à l’occasion de la Cop 21, Qiang Wang, président du groupe Inesa, a dévoilé au Bourget la maquette d’usine de LED, puis s’est rendu à la gare TGV Meuse à l’emplacement de la future usine. En dépit d’un choc des cultures, le projet d’un montant de 100 millions d’euros pour 200 créations d’emplois doit se poursuivre et s’accélérer.
Présent sur 200 mètres carrés dans l’enceinte de la Cop 21, le groupe chinois Inesa, propriété de la ville de Shangaï, s’est fait une fierté de dévoiler le 2 décembre la maquette de l’usine d’éclairage à basse consommation que sa filiale Felo-Shenan doit implanter en Meuse. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir un complexe de deux bâtiments de 15 000 mètres carrés en forme de V, soit 60 000 mètres carrés, et d’une tour de 60 mètres de hauteur accueillant sur 18 étages show-room, R&D et espaces culturels. A l’entrée de l’usine, un plan d’eau rond accolé à la base de la tour formera le 8 porte-bonheur dont l’investisseur attend prospérité et réussite.
Un site rural
L’enthousiasme semble avoir été quelque peu douché le lendemain, lors de la visite de Qiang Wang sur le site de la future usine qui fera face à la gare TGV Meuse. Superbement rurale, la plate-forme de 15 hectares encore vierge n’a pas semblé correspondre à la perception chinoise d’un site industriel.
Le dirigeant s’est enquis des capacités routières qui devront permettre d’acheminer à la fois des matériaux importés de Chine et des expéditions dans toute l’Europe. Claude Léonard, président LR du conseil départemental, a assuré la délégation de la fiabilité du réseau tandis que son prédécesseur Christian Namy, député LR de la Meuse, assurait ses hôtes de sa mobilisation pour faciliter les recrutements.
L’usine doit embaucher 200 personnes lors de sa mise en service en 2017. La date de démarrage du chantier n’est pas encore connue, mais une réunion au ministère des Affaires étrangères le 3 décembre a permis à l’investisseur de confirmer son projet, qu’il souhaite vivement accélérer.
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