Dans la forêt de Porcelette, l’îlot technologique regroupe des équipements de pointe en matière de conception, de caractérisation et de contrôle. En 2008, l’implantation d’un outil de contrôle non destructif de produits composites dans les friches de l’ancien puits de charbon Vernejoul à Porcelette (Moselle) paraissait risquée.
En dix ans, le Composite Park, perdu dans la forêt du Warndt, s’est pourtant imposé parmi les sites d’excellence. Dédié à l’investigation des pièces de grande dimension à usage aéronautique, la plate-forme a conquis les acteurs régionaux de l’aéronautique, puis focalisé l’intérêt de l’IRT M2P, créé à Metz en 2013. Spécialisée dans les matériaux, la structure de recherche sur les matériaux a posé une première brique technologique trois ans plus tard pour valider une étude sur les planchers de voiture produits en grande série. Le banc d’essai grandit jusqu’à occuper l’intégralité des 1.200 mètres carrés de halle au terme d’un investissement de 9 millions d’euros.
Nous proposons à nos clients des plates-formes de taille quasi industrielles pour travailler sur l’allégement des structures ou sur des niveaux de résistance différents en fonction des contraintes exercées sur les composites.
Stéphane Poinsot, responsable de la gestion partenariale et du développement de l'IRT M2P
Des experts du soudage
Le Pôle de Plasturgie de l’Est a attiré plusieurs bureaux d’études, qui ont eux-mêmes engendré des unités de production, avant d’être repris en 2016 par le groupe Institut de Soudure.
Ce rapprochement nous a permis de devenir l’un des leaders nationaux du soudage des éléments plastiques et composites.
Jean-Pierre Cauchois, directeur des activités composites du groupe Institut de Soudure (IS)
Soucieux d’éviter doublon et concurrence, l’IRT M2P et l’IS ont redéfini leurs compétences respectives, le premier se spécialisant dans la mise en oeuvre des préformes en textile et des composites en résine tandis que le second travaille sur l’assemblage, la caractérisation et le contrôle. L’IS mettra en service courant juin de nouveaux équipements de contrôle d’une valeur de 1 million d’euros. Ils bénéficieront à l’écosystème local, qui réunit aujourd’hui 6 sociétés pour un effectif global de 60 personnes.
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